14 September 2018 Gardons la tête froide et poursuivons nos efforts : protégeons la couche d'ozone et le climat à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone

Le Protocole de Montréal, le traité international qui protège la couche d’ozone et contribue à maintenir notre planète au frais depuis des années a permis d’éliminer les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, des gaz au potentiel de réchauffement puissant.

Récit

Le Protocole de Montréal, le traité international qui protège la couche d’ozone et contribue à maintenir notre planète au frais depuis des années a permis d’éliminer les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, des gaz au potentiel de réchauffement puissant.

Le 16 septembre 2018, à l'occasion de la journée internationale pour la protection de la couche d'ozone, le Secrétariat du Protocole exhortera tout le monde à « garder la tête froide » en célébrant le travail effectué jusqu'à présent, en continuant à protéger la couche d'ozone et en accélérant les mesures pour poursuivre la lutte contre le changement climatique.

Le Protocole de Montréal a vu le jour il y a plus de 30 ans en réponse à la découverte selon laquelle les chlorofluorocarbures (CFC) et autres substances appauvrissant la couche d'ozone, utilisés dans les aérosols, les systèmes de refroidissement et de réfrigération étaient responsables de la formation d'un trou dans la couche d'ozone et permettaient par conséquent aux rayonnements ultraviolets dangereux d'atteindre la surface terrestre.

Dans le cadre du Protocole, les pays s’engagent à réduire la production et l’utilisation de ces substances, qui sont aussi des gaz à effet de serre et des facteurs majeurs du réchauffement de la planète. Grâce à ces mesures, la couche d'ozone est en train de guérir et reviendra à ses niveaux de 1980 d'ici le milieu du siècle. Jusqu'à deux millions de cas de cancer de la peau pourraient être évités chaque année d'ici 2030, et la planète est plus froide qu'elle ne l'aurait été sans ces décisions.

« Aujourd'hui, le protocole de Montréal est un exemple de ce que l'intelligence, le leadership et l'innovation peuvent accomplir », a déclaré Erik Solheim, directeur d'ONU Environnement. « En cette journée internationale pour la protection de la couche d'ozone, réfléchissons et célébrons le fait que nous nous sommes réunis pour réparer ce trou dans le ciel. Cela démontre qu'aucun problème n'est trop grand pour que nous puissions le réparer. »

Relever le défi climatique

Le Protocole de Montréal continue à imposer des réglementations sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il contribuera encore à la lutte contre le réchauffement de la planète grâce à l'amendement de Kigali, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Cet amendement devrait permettre d'éviter un réchauffement de la planète de 0,5 ° C d'ici la fin du siècle, tout en continuant à protéger la couche d'ozone.

L'amendement Kigali permet au protocole de cibler une réduction de l'utilisation des hydrofluorocarbures (HFC), devenus des substituts largement utilisés suite à l'interdiction des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Les HFC sont de puissants gaz au potentiel de réchauffement climatique élevé. Les pays qui ratifient l’amendement de Kigali se sont engagés à réduire la production et la consommation de HFC de plus de 80% au cours des 30 prochaines années et à les remplacer par des solutions respectueuses de la planète. 46 pays ont ratifié l'amendement de Kigali à ce jour.

Les parties au protocole abordent également la question des émissions inattendues de CFC. La détection des émissions démontre que la surveillance, les réseaux et les technologies en place pour assurer la protection de la couche d'ozone fonctionnent : les parties ont donc convenu de trouver et d'éradiquer les sources illégales.

« Le thème de la Journée mondiale de l’ozone de cette année est un appel à la mobilisation qui nous invite tous à poursuivre le travail exemplaire dans le cadre du Protocole de Montréal », a déclaré Tina Birmpili, Secrétaire exécutive du Secrétariat de l’ozone. « Nous pouvons être fiers de la manière dont nous avons protégé la couche d'ozone et le climat, mais nous devons également nous concentrer sur ce que nous pouvons continuer à faire pour réduire le réchauffement climatique dans le cadre de l'amendement Kigali. »

La responsabilité de protéger la couche d’ozone et le climat n’incombe pas aux seuls gouvernements. Les individus peuvent faire leur part en choisissant et en utilisant leurs réfrigérateurs, climatiseurs et autres équipements de manière responsable. En utilisant, entretenant et éliminant correctement ces appareils, il est possible de minimiser la consommation d’énergie et les émissions et économiser de l’argent.

Les Parties au Protocole et toute autre personne qui le souhaite peuvent organiser des manifestations pour commémorer la Journée mondiale de l'ozone. Le thème et le slogan du jour dans les six langues officielles de l’ONU sont disponibles sur le site internet du Secrétariat, ainsi que des affiches et autres matériels libres de droits.

Le thème de cette revêt plusieurs sens : notre travail de protection de la couche d’ozone protège également le climat et le Protocole de Montréal est un traité « cool », comme en témoignent ses réalisations exceptionnelles. Il est considéré comme l'accord international sur l’environnement le plus réussi au monde.

Pour davantage d’informations sur les façons de célébrer la journée internationale pour la protection de la couche d’ozone ou pour informer le Secrétariat des événements que vous souhaitez organiser, veuillez contacter Dan Teng’o.

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